La méditation - une pratique ancestrale
L'exercice contemplatif fait partie intégrante de nombreuses traditions spirituelles et curatives depuis plus de 5 000 ans. Il est au cœur du bouddhisme, de l’hindouisme, du jaïnisme, du sikhisme, du taoïsme, du judaïsme, du christianisme, de l’islam et du yoga.
Les plus anciennes représentations de personnages aux jambes croisées, retrouvées à ce jour, datent de 2 500 avant notre ère. Ce sont les sceaux gravés de Mohenjo Daro, situé dans la vallée de l’Indus, l’actuel Pakistan.
Les premiers écrits conservés sur cette pratique remontent aux plus anciens textes de l’hindouisme (Veda), autour du IXe siècle avant notre ère.
D’autres textes comme les Yoga-Sutras, datant du IIe siècle avant JC, affirment que « les perturbations mentales entraînées par les petites souffrances de nos vies peuvent être dissoutes par la méditation ».
La tradition bouddhiste
Dans la tradition bouddhiste, « la pratique de la méditation conduit à un esprit plus paisible, plus tranquille et plus à l’aise. Parce que l’esprit est plus détendu, les événements qui nous perturbent habituellement semblent prendre moins d’importance et nous cessons de les prendre au sérieux.
De même, grâce à la méditation, l’esprit apprend progressivement à être indépendant des conditions et circonstances extérieures. Cet esprit qui n’est pas affecté par les conditions extérieures est alors capable de découvrir sa propre stabilité et sa propre tranquillité.
Un esprit stable, qui n’est pas perturbé, conduit à l’expérience d’une moindre souffrance dans notre vie. Ce sont là les avantages immédiats d’une pratique régulière de la méditation.» (Shamar Rinpoché)
Il existe deux grandes pratiques de méditation qui sont à la fois liées et autonomes et dont le but est d’abord de pacifier l’esprit, puis d’atteindre une vision profonde.
Ces deux techniques, le calme mental et la vue profonde, se complètent et peuvent s’unir ou bien se pratiquer séparément et pour elles-mêmes.