Chögyam Trungpa

« La méditation est l'un des principaux outils dont on dispose pour développer et pratiquer la pleine conscience. C'est une manière de se regarder soi-même scientifiquement, de sorte que l'on peut voir précisément son état psychologique. Cette pratique n'est pas une approche exotique ou hors de portée. Elle est immédiate et personnelle, et implique une relation intime avec soi. Il s'agit de parvenir à se connaître en examinant son fonctionnement psychologique réel sans avoir honte de lui. On est souvent critique à son propre égard au point de devenir son propre ennemi. La méditation est une manière de mettre fin à cette dispute en entrant en amitié avec soi-même. On peut alors découvrir que l'on n'est pas aussi mauvais qu'on le pensait ou qu'on nous l'a dit. »

La Pleine conscience en action, 2015

Hayao Miyazaki

« Ce que j'ai appris et qui est au fond le plus important, c'est qu'il faut toujours montrer aux enfants que c'est une très bonne chose qu'ils fassent partie de ce monde, qu'ils soient parmi nous. »

 

 

Mu.ZEE

Pratiquer la plein conscience, c'est faire un « zoom arrière » en revenant à notre expérience du moment présent.

Thich Nhat Hanh

« Quand nous sommes en paix, tout devient réel. Nous devenons nous-mêmes, pleinement vivants dans l'instant présent, et l'arbre, notre enfant, et tout ce qui nous entoure se révèlent à nous dans toute leur splendeur. »

Voir, 2020

Naomi Kawaze

« Dans la vie, beaucoup de choses vous font hésiter ou trébucher sur le chemin. Je crois, dans ces moments-là, qu'on cherche quelque chose au fond de soi qui peut nous redonner de la confiance et de la force. On essaie de se trouver des forces - ce n'est pas l'argent, des voitures ou des vêtements - ce n'est pas forcément quelque chose de visible. Ça peut être le vent, la lumière, le souvenir des Anciens. Et quand on trouve ce point d'appui dans le monde, on peut être tout seul et continuer. »

Arthur Rimbaud

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

Sensation (poème écrit le 20 avril 1870)